| La Chapelle Saint Germain |
HISTORIQUE
Au Sud-Ouest de la commune où bois et lacs se côtoient dans le vallon qui porte son nom se cache une chapelle.
On connait l'attachement des roquentins pour ce site, sauvée de la ruine dans les années 1960 par l'équipe de bénévoles du Syndicat d'initiatives qui a, depuis, toujours veillé sur lui, aidé aujourd'hui par une autre association roquentine Patrimoine et Culture. Amis visiteurs, sur ce site, ont été découverts des éléments archéologiques fondations de murs, débris de tégula prouvant l’existence de constructions dès l’époque gallo-romaine et ceci à proximité d’une source. Au cours du Haut Moyen Âge, en 778 Roland et son armée en route vers l’Espagne pour rejoindre Charlemagne s’arrêtèrent dans ce vallon, décimés par une maladie contagieuse qui pouvait être la peste. Après des ablutions à la source les soldats, guéris purent reprendre leur route mais connurent une fin tragique à Roncevaux au passage des Pyrénées vaincus par les Sarrazins. Charlemagne ayant appris cette guérison miraculeuse dédia le site à Saint Germain qui fut évêque de Paris en 552, pour lequel il avait une profonde dévotion.
C’est ainsi qu’entre légende et histoire confondues, la chapelle fut construite au Moyen Âge auprès de la source. Elle devint alors le centre d’une paroisse et un lieu de pèlerinage.
Elle fut détruite au XVI siècle pendant les guerres de religion et les pèlerins se firent de plus en plus rares. Léon Hébrard de Cadrés curé de Laroque et de ses annexes écrit en 1726 à l’évêque d’Agen pour lui faire part de l’état de ruine de la chapelle de Saint Germain. À sa demande des travaux furent entrepris.
A la révolution elle fut vendue comme bien national et achetée par M Fabre pour éviter sa destruction. Le 19 septembre 1824 son héritier M André Miraben décide de faire une donation de la chapelle à l’évêché d’Agen afin qu’elle redevienne un lieu de culte et de dévotion. Depuis cette datte il en est toujours propriétaire.
En 1813 la fontaine où coule l’eau guérisseuse fut réparée. En 1875 l’abbé Fraychinet fit élever la grotte de rocaille qui lui sert d’écrin. Ce monument était surmonté par une belle statue de Saint Germain visible sur les cartes postales anciennes, aujourd’hui disparue.
Au début du XX siècle l’abbé Chabrier fit restaurer et repeindre la chapelle. Dans les années 1960 elle fut à nouveau sauvée de la ruine par une équipe de bénévoles du Syndicat d’initiatives autour de M Roger Séré qui a entrepris sa restauration. Son aspect actuel date de cette époque.
Les pèlerinages se poursuivent et tous les ans lors de la Saint Germain le 28 mai ou le dimanche le plus proche, avec la participation de la confrérie des Paladins de Charlemagne, le prêtre de Laroque-Timbaut célèbre la messe près de la source près de la source miraculeuse en ce lieu de recueillement, ombragé et bucolique.
Amis visiteurs profitez bien de ce lieu riche de légende et d’histoire. PRÉSERVATION ET SAUVEGARDE DU SITE
Mais ce lieu ombragé très apprécié l’été par forte chaleur, occasionnent des dommages sur la toiture, où feuilles, mousses et végétation prennent possession. Ainsi dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine l’association Patrimoine et Culture a pris l’initiative de faire réaliser un nettoyage complet par l’entreprise Limbert de Monbalen. Les travaux financés au 2/3 part l’association et 1/3 par l’évêché viennent de s’achever ( mai 2023). Ainsi la chapelle a retrouvé son lustre pour le traditionnel pèlerinage
